C’est un raz-de-marée ! … C’est un tusnami ! … C’est un landslide ! … Que dis-je c’est un landslide ? … C’est un “Trumpslide” ! Même Barack Obama n’a pas obtenu du peuple américain un mandat aussi clair et incontestable en 2008.
Donald Trump a tout raflé: le collège électoral, le vote populaire, les 7 Etats pivots, la Chambre des représentants et le Sénat et la majorité des gouverneurs des 50 Etats sont républicains. Ce n’est pas pour autant qu’il bénéficiera d’un blanc-seing comme on l’entend répéter dans le complexe journalistico-touristique. Le Président des USA et son administration disposent de bien moins de pouvoirs que le président de la République Française et son gouvernement, à commencer par l’initiative législative, qui est la prérogative du Congrès.
Vous rendez-vous compte que l’affreux bonhomme orange sexiste et masculiniste qui vient d’être élu à la Maison Blanche veut purger la fonction publique fédérale et les services de sécurité de leurs éléments politisés donc déloyaux - à l’Etat, pas à lui-même; réformer le système de surveillance et les juridictions d’exception issus de la présidence de G.W. Bush et renforcés par Barack Obama; briser le complexe industriel de la censure constitué de fondations, d’ONG et de think-tanks relayés à fins de manipulation de l’opinion par les médias historiques; limiter le nombre de mandats pouvant être effectués au Congrès; et organiser une commission vérité et réconciliation visant les actes des agences de renseignement et la gestion de la Covid.
En sus il réfléchit sérieusement à supprimer la réserve fédérale, institution privée qui met depuis sa création en 1913 la planche à billets au service exclusif de Wall Street, pour la remplacer par une vraie banque centrale dépendante du pouvoir politique qui ressemblerait fort à ce qu’était la Banque de France avant l’Euro.
Un “Etat profond” peut en cacher un autre. Les Américains devront rester vigilants afin qu’au sein de la future administration des intérêts particuliers ne prennent pas le pas sur l’intérêt général.
Quoiqu’il en soit, c’est bien le monde néolibéral et la mondialisation qui s’effondrent. Et c’est pour cela qu’en Europe les pouvoirs en place nous parlent de “devenir adultes” au nom de la “souveraineté européenne", pour que rien ne change.
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